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Anne Commet

EXPOSITION FEU - 2022

 

La Reine Jeanne


Anne Commet arpente et part à la rencontre d’un environnement familier, presque toujours le même, proche de la mer Méditerranée. Ce paysage, elle le connaît par cœur ; chaque fleur, chaque arbre, chaque pierre, elle les retrouve, les écoute, les filme, les photographie, et parfois même s'inquiète pour leur devenir. Elle passe des journées à marcher, à traverser ces lieux, se promener jusqu’à presque fusionner avec ce qui l’entoure. Autour d’elle, il y a la nature, au loin, il y a la mer et la mer n’a de fond que le centre de la Terre.

 

Anne Commet revient sur les terres de la Reine Jeanne, après le passage de l’incendie, du feu. Elle les sillonne et à travers son regard qui se dépose sur cette nature, le nôtre la suit et se plonge dans l’horizon. Elle invoque le paysage pour ce qu’il fait transpirer chez nous de vivant. Elle nous invite à l’approcher avec une réceptibilité sensorielle et à admirer de plus près ce qu’il s’y passe, une reconstruction lente sous un regard d’espérance. Toutes les métaphores de nos vécus sont inscrites dans un bourgeon, une fleur, une cicatrice. Le paysage, la manière dont il vit, dont il meurt, dont il se reconstruit, nous met face à nos propres racines, à nos propres épines, à notre propre sève.

ŒUVRES
FEU
VEGETAL

EXPOSITION VEGETAL - 2022

 

Il existe sur terre des lieux où l’on retrouve une certaine forme de chez soi, parfois même bien plus que chez nous. Anne Commet arpente et part à la rencontre de cet environnement familier, presque toujours le même, près de la mer Méditerranée. Ce maquis, elle le connaît par cœur ; chaque fleur, chaque arbre, chaque pierre, comme on connaît des membres de sa famille.
Elle les retrouve, les écoute, les filme, les photographie, et parfois même s’inquiète pour leur devenir. Dans l’intérieur de ces lieux était un souffle, un paysage qui vit, et cela, l’artiste s’en imprègne, ressent chaque ramure, chaque ramification, puis tire le portrait de ces sensations sur des toiles au format vertical.

Dans ses peintures il y a des couleurs, des heures à chercher la bonne pour que l’on ressente, les contrastes, le vent, les oiseaux, les fleurs ou La Douceur des branches... Chaque teinte et chaque œuvre correspondent à la réminiscence d’un instant vécu. Pour nous trans-mettre, Anne Commet utilise une méthode de trans-fert. Ce qui entraîne une perte de matière qui se remet au hasard (comme une mémoire jamais assez efficace), et une trace qui s’accroche (comme le souvenir qui persiste). Ainsi, il y résonne toujours un mouvement infime, une vibration organique, comme au centre de la terre.

L’artiste travaille toujours au sol et sur toile libre pour ne pas limiter l’infini. Elle passe des journées à marcher, à traverser ces lieux, se promener jusqu’à presque fusionner avec ce qui l’entoure. Autour d’elle, il y a son paysage, au loin, il y a la mer et la mer n’a de fond que le centre de la terre. Ce noyau brûlant, cette trans-cendance.

Si les fleurs ne sont pas que belles, c’est qu’il faut aller voir plus loin. Que font résonner à l’intérieur leurs pétales dont le blanc éléctrise les images ? Anne Commet invoque le paysage pour ce qu’il fait transpirer chez nous de vivant, et nous invite à l’approcher avec une réceptibilité sensorielle, à s’y immerger. Toutes les métaphores de nos vécus sont inscrites dans un bourgeon, une fleur, une cicatrice. Le paysage, la manière dont il vit, dont il meurt, dont il se reconstruit, nous met face à nos propres racines, à nos propres épines, à notre propre sève, et nous en dit beaucoup sur nos propres existences, qui portent parfois le nom d’Immortelles.

CV

Paris Dauphine Master 2

Paris I Panthéon Sorbonne - Licence en arts appliqués 

Formation

Expositions

Expositions Personnelles 

2017 Morphologie du paysage, Panorama, DRAC Normandie
2015 Code Couleur, Galerie Exit, Boulogne-Billancourt
2013 Airs, eaux et lieux, Collection de la Praye, Fareins, en Résonance avec la Biennale de Lyon
2012 Paysages antérieurs, Galerie du Crous de Paris

Expositions Collectives  

2022  NATIVE, cycle VEGETAL, Galerie Romero-Paprocki et Faure Beaulieu. Commissariat @mg.atmosphere (mars) 
2022  PANEL Blue, Galerie Dumonteil, Paris
2021  Fragments, Galerie Sono, Paris
2021  Là où s’échappe la rivière, Le Manoir, Mouthier-Haute-Pierre. Commissariat Frédéric Houvert, Philippe PerrinPique
2021  Lisères, Poush Manifesto, Clichy. Commissaire Yvannoé Kruger
2021  Biennale de Cachan
2020  Blossom, Art Absolument, DDessin, Paris
2020  1 OEUVRE  1 ARTISTE  1 JOUR, Espace Art Absolument, Paris
2020  BildKlang | KlangBild, Galerie G, Friebourg / DE. Commissaire Eberhard Ross
2019  3D, Alfa Gallery, Miami / USA
2019  Refaire surface, Le 100 ecs, Paris, programme la Nuit Blanche. Commissaire Sophie Lanoë
2019  Abstractions, Musée de LAFA, Shenyang / CN. Commissaire Xi Zhen
2019  Intention et non-intention, Galerie 1905, Shenyang / CN
2019  RDV des jeunes plasticiens, Elstir, Saint-Raphäel
2018  BildKlang | KlangBild, Galerie Fenna Wehlau, Munich / DE. Commissaire Eberhard Ross
2018  De noeuds et d’étoiles, Galerie Exit
2018  Echangisme[s], Abstract Project, Paris
2018  Floraison, Galerie Zeuxis, Paris 
2017  We other ... , Moulins de Villancourt, Grenoble. Commissaire Roland Orépuk
2017 Black box(es), Faux Mouvement, Metz. Commissaire Arvid Boecker
2017 Parcours d’artistes, Les Passerelles, Pontault-Combault
2017 Le bruit des forêts - hors les murs, Galerie Exit
2016 Espace(s) de travail, Atelier La Fosse, Marseille
2015 La mer, la mer toujours recommencée, Galerie Lionelle Courbet
2014 RN, Guoyi Art Museum - Galerie Nationale des Beaux-Arts, Pékin / CN
2014  Le bleu de l’été, Galerie Lionelle Courbet, Paris
2013  Pavillon Cvijeta Zuzoric, Belgrade / SB
2012 Parcours italien,  Galerie Zamenhof, Milan - Château Charles V, Lecce - Palais Zenobio, Venise / IT
2012 Réalités Nouvelles, Paris
2011 MACparis

 

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