top of page

Marc-Antoine Decavèle

lmdlp - vers la vision 1, 165x115cm, 2024..jpg
ŒUVRES

EXPOSITION 'ESPACES ACTIVES', 2024

 

Les œuvres de Marc-Antoine Decavèle se forment dans la continuité de ses réflexions et de ses pensées issues de l’histoire de l’art, de la littérature, ou de la philosophie. Sa pratique de la peinture entretient un rapport subtil entre le visible et l’invisible, et ses œuvres rendent possible ce point de rencontre entre les deux. Ses travaux sont tactiles et exigent une appréciation du grain car l’intention de l’artiste est de nous faire ressentir l’image. Il tient dans le choix de ses outils et de son médium à garder une distance physique entre lui et l’image afin de “ne pas trop s’imprimer”. La réflexion autour de sa méthode et de son geste font toujours preuve d’une véritable précision entre l'épure et la divagation. 

 

Dans la série “Vers la vision” présentée à cette exposition, Marc-Antoine Decavèle utilise différents pistolets qui viennent projeter la peinture. C’est à force de répétitions, sous les gestes de l’artiste que le visible affleure dans l’invisible et, la lumière dans l’obscurité. Et c’est ainsi que que l’image apparaît. A chaque passage invisible du geste, Marc-Antoine amène la lumière, il l’incorpore à l'obscurité présente, les deux se lient. Par la vibration qui se crée au contact de l’une dans l’autre, tout ce qui s’échappe devient dispersion et entre en résonance. C’est un nouvel espace qui se sculpte et qui vient en révéler ses vibrations, ses échos. L’image se rapproche alors de l’idée de lieu, et nous ouvre un champ vers la vision.

EXPOSITION 'FEU', 2023

Les œuvres de Marc-Antoine Decavèle se forment dans la continuité de ses réflexions et de ses pensées issues de l’histoire de l’art, de la littérature, ou de la philosophie. Sa pratique de la peinture entretient un rapport subtil entre le visible et l’invisible, et c’est la nature atmosphérique de ses œuvres qui rend possible ce point de rencontre entre les deux. Ses travaux sont souvent tactiles et exigent une appréciation du grain car l'intention de l'artiste est de nous faire ressentir l’image.

L’artiste tient dans le choix de ses outils et de son médium à garder une distance physique entre lui et l’image afin de “ne pas trop s’imprimer”, ainsi dans la série Le Mythe de l'Origine, présentée dans le cadre de l’exposition FEU, Marc-Antoine Decavèle utilise différents chalumeaux. Ici, l'œuvre se crée par l’empreinte de l’air, normalement invisible, alors rendu visible grâce à l'action de la chaleur. La papier s’altère et c’est finalement l’air qui s’imprime. Dans ses mouvements, l’artiste, maîtrisant la distance et le temps, crée un dialogue entre une altération lente et un embrasement instantané. En frôlant la combustion, l’apparition tend déjà à sa disparition. En écho, Maintenir le Réel à la Surface est un morceau de bois brûlé, qui nous rappelle que la surface et par extension l’image est une chose fragile, et qu’elle menace continuellement de sombrer.

bottom of page