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Né en 1988, vit et travaille entre Paris et l’Aveyron.

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Quentin Derouet développe son œuvre en éco-système, qu’il pense à la fois de manière matérielle, immatérielle et interactive. Sur des terres aveyronnaises, il créé des « Oikos », qu’il considère comme une œuvre d’art ; ce sont des terrains qu’il ensauvage, qu’il arpente, et dans lequel il glane les matériaux au profit de ses créations. Menées dans cet environnement, c’est des expérimentations à base de broux de noix et de charbons végétaux que l’artiste obtient les pigments sombres qui seront à l’origine des toiles présentées à cette exposition. Perçant la brume charbonneuse, une lumière de forme circulaire, fuyant toute dualité, rassemble toutes les possibilités qui anime ce monde. Les Percées figurent les lueurs contemplatives d’une lune pleine dans une nuit noire et leur imaginaire romantique, mais aborde tout autant l’abstraction des mystères de la matière, de l’infinité du cosmos à l’infiniment petit.

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Toujours dans cette volonté de rassembler, l’artiste, avec son complice Vincent Bourdet, proposent une boisson à base de noix et de charbon, les mêmes que ceux utilisés comme pigments de ses toiles. Ils confectionnent également des friandises aux noix et aux figues, qu’ils nomment « croque-fruit » en hommage au projet utopiste né à Marseille dans les années 40. Quentin Derouet crée une boucle et fait vivre aux visiteurs une expérience qui les amènent à faire partie de l’écosystème. Il souhaite “co-habiter poétiquement le monde” en s’impliquant sur plusieurs territoires qu’ils soient physiques ou sensibles.

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