Né en 1986. Vit et travaille à Paris.
Fasciné par les paysages où l’eau et la roche se confrontent, Quentin Guichard arpente le territoire islandais depuis dix ans. En quête de l’invisible dissimulé sous l’écorce du monde, il se place sur le seuil de toutes les métamorphoses pour mieux éprouver l’énergie et la puissance des éléments. Il a fait sienne la quête du poète Roger Caillois « qui s’efforcerait de réunir les plus remarquables manifestations des forces élémentaires, anonymes, irresponsables qui, enchevêtrées, composent la nature ». L’artiste cherche à rendre sensible les puissances originaires en créant des espaces imaginaires et intérieurs, ancrés dans une observation aussi précise qu’obstinée de ce qu’il nomme « l’épaisseur tellurique du réel ».
Dans les œuvres hybrides de Quentin Guichard, l’œil photographique se fait geste et pensée picturale, pour mieux interroger et troubler nos propres perceptions. Dans ses série Les espaces illuminés (2018) et In Overscheyt (2019 — 2021), l’eau des cascades islandaises se métamorphose en déluges de feu où vient irradier la lumière première. Dans Les lapidaires (2020), les roches s’érigent et se fracturent en des agencements monochromes, cubistes et liquides, évoquant le geste du graveur.
Quentin Guichard cherche inlassablement à saisir la teneur de cette lumière inscrite dans le cœur même de la matière. Selon Pauline Lisowski, « le geste de Quentin Guichard incite à privilégier l’observation aiguisée : avec prudence et grand respect pour sa force et sa fragilité. Son travail de l’image exige patience et précision, n’oubliant jamais la mémoire de ces lieux qui l’ont profondément pénétré. »
En 2021, Quentin Guichard est nommé lauréat du Prix Artistique Félix Fénéon par la chancellerie des universités de Paris. De 2022 à 2024, il est invité par le Pôle Courbet d’Ornans à créer un ensemble d’œuvres en dialogue avec la peinture de Gustave Courbet. Suivront plusieurs voyages en Islande et dans le territoire du peintre pour élaborer sa série Le torrent du monde, fruit de plusieurs années d’explorations sur le langage des pierres.
LE TORRENT DU MONDE
23.10 - 20.12.2025
OPEN GALERIE II
12.10 - 16.12.2023
FEU
3.11.2022 - 8.01.2023
MINERAL
20.11 - 19.12.2021
OEUVRES DISPONIBLES
Curriculum vitae :
EXPOSITIONS :
2025 : Le torrent du monde (à venir) - Galerie See
2025 : Résonnances (à venir) - Galerie Grand Tour - Coll. show
2024 : Le torrent du monde - Musée Gustave Courbet, Ornans - Ferme Gustave Courbet, Flagey
2023 : Open galerie II - Galeries See et Faure Beaulieu, Coll. show.
2023 : Feu - Galeries See et Faure Beaulieu, Coll. show,
2021 : Native. Exposition collective.Galeries Faure Baulieu, curation Manuel Gomez
2021 : In Overscheyt. Solo Show. Galerie Bertrand Hassoun, Besançon à venir
2021 : In Overscheyt. Solo show. Eglise Saint-Merry, Paris
2018 : Souffles élémentaires. Solo show. Galerie Bertrand Hassoun, Besançon
2018 : Souffles élémentaires. Duo show. Galerie Cheloudiakoff, Belfort. Mois de la photo
2014 : Exographies. Exposition personnelle. Eglise Saint-Merry, Paris
2014 : Exographies. Duo show Galerie Cheloudiakoff, Belfort
COLLECTIONS :
Collection du département du Doubs / musée Gustave Courbet
2024. Préliminaire au torrent n°4
DISTINCTIONS :
- Fondation François-Schneider 14e édition Talents Contemporains
2025. Finaliste (non lauréat)
- Prix Félix Fénéon artistique
2021. Nommé par la chancellerie des universités de Paris
- Prix de la Photographie de Paris
2020. Médaille d’argent pour Les Lapidaires
RESIDENCES :
Atelier Gustave Courbet, Ornans.
Juillet 2022, Juillet 2023, octobre 2023
PUBLICATIONS :
Contre la nuit - 2025. Auto-édition
Le torrent du monde - Catalogue d’exposition - 2024. Musée Gustave Courbet
Place de La Sorbonne, 13. Revue internationale de poésie contemporaine - 2024. Editée par Sorbonne Université Presse
Souffle des roches - 2021. Edition limitée à 50 exemplaires signés. Publiée par See édition.
Native. Vol 1. Les parois du monde - 2021. Catalogue de l’exposition collective Minéral. Editée par See édition.
PODCAST :
France Culture. Le réveil culturel Entretien avec Tewfik Hakem.

































